Confession

« Le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous-mêmes. Je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à quelqu’un d’autre et dans la confession, nous demandons à Jésus son pardon. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit-Saint, qui nous comble dans le bain régénérant de miséricorde et de grâce, qui coule sans cesse du cœur grand-ouvert du Christ crucifié et ressuscité.
C’est seulement si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l’avons tous ressenti dans notre cœur lorsque nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse; et quand nous recevons le pardon de Jésus, nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme qui est si belle et que seul Jésus peut donner, lui seul. »

Pape François audience générale, 19 février 2014

A la paroisse, le sacrement de la réconciliation est proposé :
du Mardi au Vendredi, à l’église,
de 19h à 19h30
(pendant le temps de l’Adoration Eucharistique)

EN SAVOIR PLUS SUR CE SACREMENT

  • Le sacrement de réconciliation est le signe de l’amour infini de Dieu pour nous. Le Christ est venu parmi nous, il est mort sur la croix pour nous pardonner nos péchés. Par le sacrement de réconciliation tout baptisé retrouve l’amour de Dieu. Parce qu’il se sait aimé de Dieu, l’homme reconnaît comme « péché » toutes ruptures dans sa vie de cette relation d’amour avec Dieu et avec les autres.
  • Réconcilié et pardonné, il peut se remettre debout et continuer.

LA JOIE DE LA CONVERSION

Se confesser n’est pas un acte de faiblesse. C’est au contraire la démarche d’une personne responsable qui éprouve la désolation d’avoir si mal aimé. Dieu seul, par son pardon, peut nous réintroduire dans la communion de l’amour.

Parce que « le Christ lui-même a souffert pour les péchés, une fois pour toutes » (1 P 3,18), c’est en nous plaçant devant le Christ en croix que nous trouverons l’attitude juste pour nous confesser. Le principal ne réside pas dans le fait d’avouer toutes nos fautes, mais de vivre la confession dans une attitude fondamentale de droiture et de vérité qui nous ouvre à l’essentiel, l’action de Dieu qui nous pardonne.

C’est pourquoi, en préparant soigneusement la confession, chacun doit demander à Dieu d’éprouver un regret profond de ses fautes et lui exprimer son ferme désir de « redresser la barre ». L’Évangile peut nous éclairer comme un phare dont la lumière tournante balaie tous les domaines de notre existence. Il est important de préparer plus la rencontre personnelle avec le Christ qu’une liste de péchés.

Retrouver la joie du sacrement de réconciliation suppose de commencer par confesser ce que nous recevons de Dieu dans une vraie action de grâce. C’est alors que nous pouvons confesser nos péchés sans chercher à les énumérer mais en reconnaissant devant Dieu nos refus d’aimer ou toutes nos maladresses dans la relation aux autres. Plus qu’une série de péchés formels, il convient d’aller à la racine de ce que l’on voudrait ne pas avoir fait. Ensuite, nous pouvons confesser notre foi en ce Dieu qui relève avec une infinie miséricorde celui qui se reconnaît faible devant lui.

Dans cette perspective, le rituel mentionne clairement que le pénitent confesse toujours l’amour de Dieu en même temps que son péché (cf. Rituel, RF n° 16). Toute la célébration de ce sacrement est marquée par la louange, comme le chante le psalmiste : « Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts. J’ai dit : ’Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés’. Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute.» (Ps 32 [31], 5)

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