21 Décembre 2025
Lumière d’espérance
Comme notre église était belle, dimanche dernier, si bien mise en valeur par les équipes techniques du Jour du Seigneur ! « 52 minutes, c’est trop court », me dit la dame à côté de moi à la fin de la messe. Et c’est vrai que lorsqu’on est environné de beauté, porté par les chants et la prière, on ne voit pas le temps passer.
Pour avoir suivi de très près toute la mise en place (le premier camion est arrivé le vendredi matin), j’ai été émerveillée par le professionnalisme respectueux des techniciens, et par la qualité spirituelle de cette préparation. Tout était pensé pour que nous puissions vivre pleinement la célébration, oubliant les caméras, saisis par la dignité et la profondeur de la liturgie. Et que dire de ces deux minutes de silence qui ont précédé le chant d’entrée ! Un moment intense de recueillement qui nous a permis de faire corps et d’entrer ensemble et joyeusement dans la célébration. À refaire lors de nos prochaines assemblées (si on a réussi à le faire une fois, c’est que c’est possible). Nous en reparlerons.
La lumière de la Paix de Bethléem qui nous a été transmise dimanche ne doit pas rester juste un gadget ou un bon souvenir. Il nous a été demandé de la transmettre à notre tour, matériellement si possible, mais surtout par nos actes, nos paroles, nos regards envers ceux qui nous entourent. Que Jésus, le Prince-de-la-Paix qui vient bientôt, nous y aide.
Une flamme tremblotante a traversé l’épaisseur des mondes ; une flamme vacillante a traversé l’épaisseur des temps ; une flamme anxieuse a traversé l’épaisseur des nuits (Charles Péguy).
Seigneur, lumière d’espérance, viens naître dans nos ténèbres.
Elisabeth Vilain, ov
14 Décembre 2025
Tu honoreras le Jour du Seigneur
Parmi les dix commandements que nous donne la Bible, celui-ci est le 3ème. Ce dimanche, notre paroisse va accueillir la messe télévisée du Jour du Seigneur qui est suivie par 800 000 personnes chaque weekend.
Il s’agit d’un événement rare dans la vie d’une paroisse, alors vient la question : pourquoi chez nous?
Nous avons été contactés par l’équipe du Jour du Seigneur dans le cadre de la remise de la Lumière de Bethléem, qui est un rituel propre aux scouts et guides de France, et que nous allons vivre ce dimanche.
Cette messe n’est pas juste l’occasion de passer à la télévision et de dire à nos familles : “regarde je passe à la TV” ; c’est surtout une mission pour nous.
Nous avons le devoir de faire entrer 800 000 personnes dans ce dimanche de Gaudete (dimanche de la joie) et les préparer à la fête de la Nativité du Seigneur dans 10 jours. Pour des centaines de milliers isolées chez elles ou en EHPAD, pour des personnes malades… ce sera l’unique lien avec le Seigneur pour une semaine.
Alors aidons nos frères et sœurs à prier, et prions pour toutes les personnes qui regarderont sur leurs écrans le Grand Mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ, ce Grand Mystère de la Foi qui se rejoue à chaque eucharistie.
Bon dimanche à chacun et rendez-vous dimanche à 10h !
P. Jean-Xavier +
7 Décembre 2025
“Grandir comme le Cèdre du Liban”
En s’adressant au Liban lors de son premier voyage apostolique, le pape Léon s’est adressé en réalité à toute l’humanité engluée dans la noirceur d’un monde sans espérance, sans joie et sans amour. Il nous invite à réentendre les paroles d’espérance de notre foi, les paroles de consolations des prophètes et les promesses de Jésus-Christ lui-même.
Homélie du pape Léon du 2 décembre 2025 à Beyrouth,
“La Parole du Seigneur, cependant, nous invite à trouver les petites lumières qui brillent au cœur de la nuit, pour nous ouvrir à la gratitude et pour nous inciter à nous engager ensemble en faveur de cette terre.
Comme nous l’avons entendu, Jésus ne rend pas grâce au Père en raison des œuvres extraordinaires, mais parce qu’Il révèle sa grandeur précisément aux petits et aux humbles, à ceux qui n’attirent pas l’attention, qui semblent compter peu ou pas du tout, ceux qui n’ont pas de voix. Le Royaume que Jésus vient inaugurer a en effet cette caractéristique dont nous a parlé le prophète Isaïe : il est un germe, un petit rameau qui pousse sur un tronc (cf. Is 11, 1), une petite espérance qui promet la renaissance quand tout semble mourir. C’est ainsi que le Messie est annoncé et, venant dans la petitesse d’un germe, il ne peut être reconnu que par les petits, par ceux qui, sans grandes prétentions, savent reconnaître les détails cachés, les traces de Dieu dans une histoire apparemment perdue.
Cela est aussi une indication pour nous, afin que nous puissions avoir le regard assez clairvoyant pour reconnaître la petitesse du germe qui pousse et grandit même au sein d’une histoire douloureuse. Les petites lumières qui brillent dans la nuit, les petites pousses qui apparaissent, les petites graines plantées dans le jardin aride de cette époque, nous pouvons les voir nous aussi, ici aussi, aujourd’hui aussi. Je pense à votre foi simple et authentique, enracinée dans vos familles et nourrie par les écoles chrétiennes ; je pense au travail constant des paroisses, des congrégations et des mouvements pour répondre aux demandes et besoins des gens ; je pense aux nombreux prêtres et religieux qui se dépensent dans leur mission au milieu de multiples difficultés ; je pense aux laïcs, engagés dans le domaine de la charité et de la promotion de l’Évangile dans la société. Pour ces lumières qui tentent avec peine d’éclairer l’obscurité de la nuit, pour ces petits germes invisibles qui ouvrent cependant l’espérance en l’avenir, nous devons aujourd’hui dire comme Jésus : “Nous te louons, ô Père!”. Nous te remercions d’être avec nous et de ne pas nous laisser vaciller.“
A l’école du pape Léon ravivons en nous et dans le cœur de nos contemporains l’Espérance du salut !
P. Jean-Xavier +
30 Novembre 2025
Une nouvelle année liturgique !
Ce dimanche nous entrons dans le temps de l’Avent, et un peu partout la ville se pare de guirlandes, les commerces sortent les décorations de Noël (pour attirer les clients), et nous-mêmes, dans nos maisons, nous nous mettons aux couleurs de cette grande fête de notre foi. Mais c’est peut-être l’occasion de se rappeler d’où viennent les symboles emblématiques de ce temps de l’année.
Le sapin
Au Moyen-Âge, on jouait devant les églises des scènes de la Bible, entre autres l’histoire d’Adam et Eve et de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Nous sommes passé à l’arbre de vie qui est le Christ. Le premier sapin de Noël vient d’Alsace en 152 : l’arbre qui a apporté la mort à l’Homme apporte maintenant la Vie par l’Incarnation.
La couronne de l’Avent
Symbole païen, elle devient un symbole de la royauté du Messie au XVIème siècle (thème récurrent du temps de l’Avent). La couleur verte des rameaux sont symboles de vie et de renouveau. Les quatre bougies jalonnent les 4 semaines : la première invite à veiller dans l’attente du Seigneur, la seconde fait entendre la voix de Jean-Baptiste qui incite à « préparer les chemins du Seigneur », la troisième appelle à la joie car « le Seigneur est proche », la quatrième annonce les événements qui précèdent immédiatement la naissance du Christ.
La crèche
Une des premières crèche vivante date de St François d’Assise en 1223. Les crèches telles que nous les connaissons font leurs apparitions dans les églises au XVIème siècle. Puis, pendant la Révolution Française, les représentations publiques étant interdites, la crèche de Noël apparaît dans les maisons. C’est alors l’origine de la crèche provençale qui s’inspire de la vie locale.
Bonne entrée dans le temps de l’avent à chacun !
P. Jean-Xavier +
23 Novembre 2025
Une communauté paroissiale accueillante
Chers paroissiens,
Pour être toujours plus accueillante et fonctionnelle et pour mieux correspondre aux besoins des paroissiens (accueillir les enfants, les jeunes, les familles, prendre soin des personnes âgées), notre église a besoin d’une nouvelle phase de travaux. Comme vous le savez, nous souhaitons avancer cette année sur l’accessibilité aux fauteuils roulants, et l’agrandissement du kiosque vitré au fond de l’église. Nous vous remercions pour les nombreux dons déjà reçus, vous avez peut-être pu constater que l’amélioration du cheminement PMR est terminé.
Nous faisons une nouvelle fois appel à votre générosité afin d’agrandir et de meubler le kiosque à destination des enfants lors des messes, mais également pour les confessions.
Ce kiosque est déjà très utilisé et devient trop exigu, du fait du nombre croissant de jeunes enfants dans la paroisse. Loin de vouloir isoler les familles, il permettra aux plus jeunes de s’exprimer librement, et aux paroissiens de conserver une certaine atmosphère.
Cet espace, sonorisé depuis l’an passé, permet aux parents de pouvoir continuer à suivre la liturgie.
Déductible des impôts sur le revenu à hauteur de 66 %, un don au Saint Sacrement signifie plus que payer des factures ou entretenir des bâtiments. C’est continuer à construire ensemble un lieu pour transmettre l’Évangile, se donner les moyens d’accueillir tous ceux qui le souhaitent, jeunes ou moins jeunes.
C’est pourquoi, nous faisons appel à votre générosité et votre solidarité pour soutenir ces projets. Toute participation, quel que soit la somme, ajoute une pierre à l’édifice. Nous vous remercions vivement pour votre aide.
Le lien de la souscription paroissiale est le suivant : https://www.donnons-lyon.catholique.fr/souscriptions-paroissiales/je-donne-aux-souscriptions-paroissiales/?fid=6&projet-soutenu=1237
Guillaume de La Rivière, Trésorier de la paroisse du Saint Sacrement
16 Novembre 2025
Message du pape Léon pour la 9e Journée Mondiale des Pauvres
Le pauvre peut devenir témoin d’une espérance forte et fiable, justement parce qu’il la professe dans des conditions de vie précaires, faites de privations, de fragilité et d’exclusion. Il ne compte pas sur les certitudes du pouvoir et des biens ; au contraire, il les subit et en est souvent victime. Son espérance ne peut reposer qu’ailleurs. En reconnaissant que Dieu est notre première et unique espérance, nous accomplissons nous aussi le passage entre les espérances éphémères et l’espérance durable. Face au désir d’avoir Dieu comme compagnon de route, les richesses sont relativisées car découvrant le véritable trésor dont nous avons réellement besoin. Les paroles avec lesquelles le Seigneur Jésus exhortait ses disciples résonnent clairement et avec force : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler » (Mt 6, 19-20).
(…) La cité de Dieu nous engage donc pour les cités des hommes. Celles-ci doivent dès maintenant commencer à lui ressembler. L’espérance, soutenue par l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 5) transforme le cœur humain en terre féconde, où peut germer la charité pour la vie du monde. La Tradition de l’Église réaffirme constamment cette circularité entre les trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité. L’espérance naît de la foi qui la nourrit et la soutient sur le fondement de la charité, qui est la mère de toutes les vertus. Et c’est de charité que nous avons besoin aujourd’hui, maintenant. Ce n’est pas une promesse mais une réalité vers laquelle nous regardons avec joie et responsabilité : elle nous engage et oriente nos décisions vers le bien commun. Celui qui manque de charité, en revanche, non seulement manque de foi et d’espérance, mais enlève l’espérance à son prochain.
Extrait du message du pape Léon XIV pour la Journée des Pauvres du 16 novembre 2025
9 Novembre 2025
La prière du chapelet : de XIIème siècle à nos jours
L’origine du chapelet remonterai au XIIème siècle dans les monastères cisterciens où la communauté était divisée en deux : les frères moines priaient les 150 psaumes chaque jour et les frères convers, qui s’occupaient de l’entretien de l’abbaye et de la vie commune, priaient les 150 Notre Père. Puis au XIVème siècle, les dominicains lui donnèrent la forme actuelle avec cette dimension mariale.
Il faudra attendre le XVème siècle, toujours avec les dominicains, pour que les méditations des mystères de la vie du Christ soient intégrées, lui donnant la forme que nous connaissons aujourd’hui.
Mais c’est au XVIème siècle avec le pape Saint Pie V que la dévotion à la prière du chapelet sera largement popularisée suite à la chaine de rosaire organiser par le pape pour la bataille de Lépante, qui marquera un frein à la campagne victorieuse de l’empire Ottoman (cf. mosaïque de la basilique de Fourvière).
Depuis, tous les papes ont largement diffusé et pratiqué eux-mêmes la prière du rosaire comme étant une des prières majeures de la vie de foi.
Le but du chapelet et de demander à la Vierge Marie d’intercéder pour nous auprès de son fils Jésus-Christ, car le rôle de la mère de Dieu est de tourner notre regard vers Lui et non vers elle-même. En méditant le rosaire, nous contemplons la vie du Christ à travers les Saintes Écritures, et nous laissons le mystère de la foi imprégner notre âme.
Après un an d’absence, des paroissiens ont eu le désir de faire revivre le chapelet sur notre paroisse pour mettre nos vies et notre communauté sous le regard de Marie (suite des informations ci-dessous).
Pour aller plus loin, un article du journal la Croix en accès libre nous parle du chapelet et de sa place dans la vie de l’Église : https://www.la-croix.com/Definitions/Priere/Prier-le-Rosaire/Pourquoi-dire-le-chapelet
P. Jean-Xavier +
2 Novembre 2025
La Toussaint et le jour des morts, la grande confusion !
Samedi 1er novembre, l’Église va se rassembler autour de cette grande solennité qu’est la fête de la Toussaint. Notre calendrier est jalonné de ces figures de sainteté bien connue : Saint Joseph, Saint Pierre, Sainte Marie-Madeleine, Sainte Lucie… Ce sont les saints reconnus par l’Église à la suite d’une canonisation, mais il y a tous les autres !
Toutes les figures anonymes, toutes les personnes discrètes qui n’ont pas moins servi Dieu et leur prochain avec l’attention discrète de la charité ou qui passait leur temps à prier pour les autres, seuls dans leur chambre.
Lors de la Toussaint, ce sont tous les saints du ciel que l’Église veut honorer, car ils sont autant de témoins pour nous, des hommes et des femmes vivants leur baptême au milieu des joies et difficultés de leurs époques, mais maintenant droit le chemin de l’Évangile.
Et enfin la commémoration des fidèles défunts, aussi appelé le jour des morts. Que célébrons-nous lors de cette journée? Nous confions à Dieu toutes les personnes de nos familles qui ne sont pas encore dans la béatitude éternelle (autrement dit le paradis). On ne prie pas pour quelqu’un qui est au paradis, ça ne lui sert à rien car il a tout ! À chaque messe, dans la prière eucharistique, nous prions pour les “âmes du purgatoire”, qui est l’état (plus que le lieu) où les âmes se purifient de ce qui les éloigne de Dieu, avant de pouvoir se tenir dans le paradis auprès de Dieu. Il s’agit d’un dogme de la foi catholique maintes fois rappeler par le magistère de l’Église (Catéchisme de l’Église Catholique n°1030 à 1032).
Mais c’est aussi le rappel que la mort ne marque pas la fin entre nous et nos proches, nous pouvons prier pour eux et ils peuvent prier pour nous, jusqu’au jour où nous espérons nous retrouver dans la Vie Eternelle.
P. Jean-Xavier +
26 Octobre 2025
Lumen gentium 6. Les diverses images de l’Église
Tout comme dans l’Ancien Testament la révélation du Royaume est souvent présentée sous des figures, de même maintenant c’est sous des images variées que la nature intime de l’Église nous est montrée, images tirées soit de la vie pastorale ou de la vie des champs, soit du travail de construction ou encore de la famille et des épousailles, et qui se trouvent ébauchées déjà dans les livres des prophètes.
L’Église, en effet, est le bercail dont le Christ est l’entrée unique et nécessaire. Elle est aussi le troupeau dont Dieu a proclamé lui-même à l’avance qu’il serait le pasteur, et dont les brebis, quoiqu’elles aient à leur tête des pasteurs humains, sont cependant continuellement conduites et nourries par le Christ même, Bon Pasteur et Prince des pasteurs, qui a donné sa vie pour ses brebis.
L’Église est le terrain de culture, le champ de Dieu. […]. Elle fut plantée par le Vigneron céleste comme une vigne choisie. La Vigne véritable, c’est le Christ : c’est lui qui donne vie et fécondité aux rameaux que nous sommes : par l’Église nous demeurons en lui, sans qui nous ne pouvons rien faire.
Bien souvent aussi, l’Église est dite la construction de Dieu. Le Seigneur lui-même s’est comparé à la pierre rejetée par les bâtisseurs et devenue pierre angulaire. Sur ce fondement, l’Église est construite par les Apôtres, et de ce fondement elle reçoit fermeté et cohésion. Cette construction est décorée d’appellations diverses : la maison de Dieu, […] la demeure de Dieu chez les hommes, et surtout le temple saint […]. En effet, nous sommes en elle sur la terre comme les pierres vivantes qui entrent dans la construction. […]
L’Église s’appelle encore « la Jérusalem d’en haut » et « notre mère » ; elle est décrite comme l’épouse immaculée de l’Agneau immaculé que le Christ « a aimée, pour laquelle il s’est livré afin de la sanctifier », qu’il s’est associée par un pacte indissoluble […] ; l’ayant purifiée, il a voulu se l’unir et se la soumettre dans l’amour et la fidélité, la comblant enfin et pour l’éternité des biens célestes, pour que nous puissions comprendre l’amour envers nous de Dieu et du Christ, amour qui défie toute connaissance.
19 Octobre 2025
Quelle joie quand on m’a dit…
… nous irons à la maison du Seigneur ! (Ps 121, 1) Quelle joie de se retrouver au cœur de l’Église, dans cette basilique Saint Pierre si chargée d’histoire et de foi, où la grandeur du lieu, loin de nous écraser, nous élève. Nous étions 16 000 consacrés de tout poil, religieux et religieuses, contemplatifs, instituts séculiers, communautés nouvelles, Ordo virginum, Ordo viduarum, et même ermites, à nous retrouver à Rome à l’invitation du Pape François pour franchir la Porte sainte. Le plus surprenant est que, malgré la foule et les piétinements, la ferveur reste intacte et la prière vivante.
Comme elle est belle notre Église, mater et magistra, Mère et éducatrice ! Au cours des deux journées de formation qui ont suivi la démarche jubilaire (journées organisées par le Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique), nous avons été saisis par la qualité des interventions, leur haut niveau d’exigence, et en même temps la simplicité des mots, le bon sens, l’enracinement humain, l’humilité et la tendresse des intervenants. Qui cherche de quoi nourrir sa vie spirituelle peut se tourner vers les textes du magistère : il y trouvera de quoi réchauffer son cœur et rafraîchir son âme (même si leur lecture n’est pas toujours facile).
Le pèlerinage proprement dit, avec la soixantaine de vierges consacrées francophones inscrites, a été parsemé de coups de stresse aigus (dès l’aéroport, où l’une d’elle a inventé une manière inédite mais ô combien efficace de souder le groupe, en perdant sa carte d’identité !) et de franches rigolades, d’émotions et de fous rires, d’actes de charité et de confiance, de partages fraternels. J’étais heureuse et fière de passer cette Porte sainte au milieu de mes sœurs, et de découvrir, au-delà des aspérités inhérentes à ces quelques jours de vie en commun, une communion plus profonde et plus intense que tout ce que je pouvais imaginer.
In Illo uno unum : unies en Celui qui est Un.
Elisabeth Vilain, ov
12 Octobre 2025
Lumen gentium (suite)
5. Le Royaume de Dieu
Le mystère de l’Église sainte se manifeste en sa fondation. En effet, le Seigneur Jésus posa le commencement de son Église en prêchant l’heureuse nouvelle, l’avènement du règne de Dieu promis dans les Écritures depuis les siècles : « que les temps sont accomplis et que le Royaume de Dieu est là » (Mc 1, 15 ; Mt 4, 17). Ce Royaume, il brille aux yeux des hommes dans la parole, les œuvres et la présence du Christ. La parole du Seigneur est en effet comparée à une semence qu’on sème dans un champ (Mc 4, 14) : ceux qui l’écoutent avec foi et sont agrégés au petit troupeau du Christ (Lc 12, 32) ont accueilli le Royaume lui-même ; puis, par sa propre vertu, la semence germe et croît jusqu’au temps de la moisson (cf. Mc 4, 26-29). Les miracles de Jésus confirment également que le Royaume est déjà venu sur la terre : « si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le Royaume de Dieu est arrivé parmi vous » (Lc 11, 20 ; Mt 12, 28). Avant tout cependant, le Royaume se manifeste dans la personne même du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’homme, « venu pour servir et donner sa vie en rançon d’une multitude » (Mc 10, 45).
Et quand Jésus, ayant souffert pour les hommes la mort de la croix, fut ressuscité, il apparut que Dieu l’avait fait Seigneur, Christ et Prêtre pour l’éternité (cf. Ac 2, 36 ; He 5, 6 ; 7, 17-21), et il répandit sur ses disciples l’Esprit promis par le Père (cf. Ac 2, 33). Aussi l’Église, pourvue des dons de son fondateur, et fidèlement appliquée à garder ses préceptes de charité, d’humilité et d’abnégation, reçoit mission d’annoncer le Royaume du Christ et de Dieu et de l’instaurer dans toutes les nations, formant de ce Royaume le germe et le commencement sur la terre. Cependant, tandis que peu à peu elle s’accroît, elle-même aspire à l’achèvement de ce Royaume, espérant de toutes ses forces et appelant de ses vœux l’heure où elle sera, dans la gloire, réunie à son Roi.
05 Octobre 2025
Que tous soient un ! (Jn 17,21)
Ce weekend nous vivrons notre rentrée paroissiale, c’est un évènement qui nous rappelle qu’ensemble notre communauté paroissiale ne forme qu’un seul corps qui est celui du Christ.
Une paroisse n’est pas uniquement le lieu où je viens prendre les sacrements comme “un drive” sans m’arrêter, comme nous pouvons être tenter de le faire parfois. C’est le lieu où le Père m’a installé : “fleuris là où Dieu t’a planté” disait Saint François de Sales. C’est le lieu où Dieu veut que je participe à la mission de chaque baptisé qui est d’annoncer Son Royaume. C’est le lieu où Dieu m’a donné des frères et sœurs à aimer.
Une paroisse est une famille, miroir de l’union du Christ et de son Eglise. Mais c’est l’un des premiers lieux de témoignages : “ Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jn 13, 34-35).
Que cette année soit pour chacun d’entre nous l’occasion de grandir dans l’amour fraternel, la Foi et l’Espérance dans un monde qui perd ces 3 vertus essentielles à la Vie Éternelle et à la paix sur cette terre.
P. Jean-Xavier +
28 Septembre 2025
Constitution dogmatique sur l’Église : Lumen Gentium
3. La mission et l’œuvre du Fils
Ainsi le Fils vint, envoyé par le Père qui nous avait choisis en lui avant la création du monde et prédestinés à l’adoption filiale, selon son libre dessein de tout rassembler en lui (cf. Ep 1, 4-5.10). C’est pourquoi le Christ, pour accomplir la volonté du Père, inaugura le Royaume des cieux sur la terre, tout en nous révélant son mystère et, par son obéissance, effectua la rédemption. L’Église, qui est le règne de Dieu déjà mystérieusement présent, opère dans le monde, par la vertu de Dieu, sa croissance visible. Commencement et développement que signifient le sang et l’eau sortant du côté ouvert de Jésus crucifié (cf. Jn 19, 34) et que prophétisent les paroles du Seigneur disant de sa mort en croix : « Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tous les hommes » (Jn 12, 32 grec). Toutes les fois que le sacrifice de la croix par lequel le Christ notre pâque a été immolé (1 Co 5, 7) se célèbre sur l’autel, l’œuvre de notre Rédemption s’opère. En même temps, par le sacrement du pain eucharistique, est représentée et réalisée l’unité des fidèles qui, dans le Christ, forment un seul corps (cf. 1 Co 10, 17). À cette union avec le Christ, lumière du monde, de qui nous procédons, par qui nous vivons, vers qui nous tendons, tous les hommes sont appelés.
4. La sanctification de l’Église par le Saint-Esprit
Une fois achevée l’œuvre que le Père avait chargé son Fils d’accomplir sur la terre (cf. Jn 17, 4), le jour de Pentecôte, l’Esprit Saint fut envoyé qui devait sanctifier l’Église en permanence et procurer ainsi aux croyants, par le Christ, dans l’unique esprit, l’accès auprès du Père (cf. Ep 2, 18). C’est lui, l’Esprit de vie, la source d’eau jaillissante pour la vie éternelle (cf. Jn 4, 14 ; 7, 38-39), par qui le Père donne la vie aux hommes que le péché avait tués, en attendant de ressusciter dans le Christ leur corps mortel (cf. Rm 8, 10-11). L’Esprit habite dans l’Église et dans le cœur des fidèles comme dans un temple (cf. 1 Co 3, 16 ; 6, 19), en eux il prie et atteste leur condition de fils de Dieu par adoption (cf. Ga 4, 6 ; Rm 8, 15-16.26). Cette Église qu’il introduit dans la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13), et à laquelle il assure l’unité de la communauté et du ministère, il bâtit et la dirige grâce à la diversité des dons hiérarchiques et charismatiques, il l’orne de ses fruits (cf. Ep 4, 11-12 ; 1 Co 12, 4 ; Ga 5, 22). Par la vertu de l’Évangile, il fait la jeunesse de l’Église et la renouvelle sans cesse, l’acheminant à l’union parfaite avec son époux. L’Esprit et l’Épouse, en effet, disent au Seigneur Jésus : « Viens » (cf. Ap 22, 17). Ainsi l’Église universelle apparaît comme un « peuple qui tire son unité de l’unité du Père et du Fils et de l’Esprit Saint ».
21 Septembre 2025
Constitution dogmatique sur l’Église : Lumen Gentium
- Le but de la Constitution sur l’Église
Le Christ est la lumière des peuples ; réuni dans l’Esprit Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église (cf. Mc 16, 15). L’Église étant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain, elle se propose de mettre dans une plus vive lumière, pour ses fidèles et pour le monde entier, en se rattachant à l’enseignement des précédents Conciles, sa propre nature et sa mission universelle. À ce devoir qui est celui de l’Église, les conditions présentes ajoutent une nouvelle urgence : il faut que tous les hommes, désormais plus étroitement unis entre eux par les liens sociaux, techniques, culturels, réalisent également leur pleine unité dans le Christ.
- Le dessein universel de salut du Père éternel
Le Père éternel par la disposition absolument libre et mystérieuse de sa sagesse et de sa bonté a créé l’univers ; il a voulu élever les hommes à la participation de la vie divine ; devenus pécheurs en Adam, il ne les a pas abandonnés, leur apportant sans cesse les secours salutaires, en considération du Christ rédempteur, « qui est l’image du Dieu invisible, premier-né de toute la création » (Col 1, 15). Tous ceux qu’il a choisis, le Père, avant tous les siècles, les « a distingués et prédestinés à reproduire l’image de son Fils qui devient ainsi l’aîné d’une multitude de frères » (Rm 8, 29). Et tous ceux qui croient au Christ, il a voulu les convoquer dans la sainte Église qui, annoncée en figure dès l’origine du monde, merveilleusement préparée dans l’histoire du peuple d’Israël et de l’ancienne Alliance, établie enfin dans ces temps qui sont les derniers, s’est manifestée grâce à l’effusion de l’Esprit Saint et, au terme des siècles, se consommera dans la gloire. Alors, comme on peut le lire dans les saints Pères, tous les justes depuis Adam, « depuis Abel le juste jusqu’au dernier élu » se trouveront rassemblés auprès du Père dans l’Église universelle.
14 Septembre 2025
De la Croix Glorieuse à Notre Dame des Douleurs,
Cette année, la fête de la Croix Glorieuse tombe un dimanche, et cette fête prime sur le 24e dimanche du temps ordinaire, ce qui permettra à toute l’Église de célébrer dans la joie le Croix du Christ.
Nous sommes habitués à voir des croix partout : sur les églises, dans les campagnes et même en bijoux ! Si bien que l’on n’y fait parfois plus attention. Toutefois, nous redécouvrons ce mystère lors de la Semaine Sainte, qui nous rappelle crûment le calvaire subi par le Christ pour nous sauver.
Or, avec le temps, cet instrument de terreur est devenu la fierté du peuple de Dieu, au point de passer pour fou aux yeux de tous ceux qui ne partageaient pas la foi en la Bonne nouvelle : “Nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.” (1 Co 1, 23-24).
Cette croix est devenue le symbole de la folie amoureuse de Dieu pour ses enfants, un acte d’amour incompréhensible et sans équivalent dans l’Histoire de la Création.
Pour poursuivre ce mystère, l’Église nous invitera lundi à célébrer Notre Dame des douleurs, qui nous rappelle que, si le Christ a souffert pour nous, sa mère l’a fait également de façon indirecte. Nous avons chacun des croix à porter et certaines plus lourdes que d’autres, mais nous pouvons décider de les porter seuls, au risque d’être écraser par le poids, ou bien nous tourner vers Celui qui nous invite à Lui remettre notre fardeau et nous unir à Lui : “Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.” (Mt 11, 28).
P. Jean-Xavier +
7 Septembre 2025
Une installation de curé ?
Quelle est la signification d’une installation de curé dans une paroisse ?
On peut s’arrêter à un aspect administratif, sans chercher plus loin, mais il s’agit plutôt de mettre en lumière et de renforcer les liens de la communion ecclésiale entre l’évêque, la communauté des fidèles qui constitue la paroisse et le prêtre qui reçoit cette mission.
Les paroissiens forment la foule immense de l’Église (ecclesia), assemblée convoquée par Dieu. L’évêque est le “successeur des apôtres” appelé par l’Esprit Saint à guider les chrétiens présents sur le territoire qui lui est confié (le diocèse), il est le garant de l’intégrité du message de l’Évangile confié par Jésus à ses apôtres. Le curé, appelé par Dieu également, a pour mission de soutenir l’évêque au sein d’une paroisse précise.
Ainsi, à travers le rite de l’installation d’un curé, c’est le lien organique entre Dieu, les fidèles, leur évêque et toute l’Église Universelle qui est manifesté.
Ce Samedi 13 septembre sera mon installation comme curé sur notre paroisse du Saint Sacrement pour une durée de 6 ans, et j’invite les fidèles à venir massivement à la messe anticipée du samedi soir pour montrer à notre pasteur la vitalité de notre paroisse.
À cause de la réduction du nombre de prêtres, c’est toujours un souci particulier pour l’évêque de choisir de nommer un curé dans une paroisse et non dans une autre. Venir à cette messe est une façon de remercier l’Église de nous accorder sa confiance pour porter du fruit en abondance (Jn 15).
À cette occasion je vous invite à prier particulièrement pour Monseigneur de Germay qui porte la lourde charge du diocèse de Lyon, et pour les vocations sacerdotales dont notre Église a tant besoin.
P. Jean-Xavier +
31 Août 2025
Après le réconfort, vient l’effort !
Après l’été, vient la rentrée…
…Et son cortège d’activités, de courses, de rendez-vous… La rentrée scolaire est pour tout le monde (y compris pour ceux qui n’ont pas d’enfant) un temps qui confine à la frénésie et qui nous fait oublier bien vite tout le repos de ces dernières semaines.
Mais bien souvent Le Grand Oublié de la rentrée c’est le Christ qui ne pèse pas lourd face à l’urgence des courses de la rentrée, des changements d’agenda et des multiples problèmes du quotidien, si bien que nous vivons en oubliant pourquoi nous avons reçu cette vie, et pourquoi nous sommes sur cette terre.
Le grand danger est de se perdre soi-même en perdant Celui qui est la Source de la Vie.
Septembre est peut-être un meilleur temps pour prendre de bonnes résolutions que janvier. Aussi la paroisse s’adapte pour permettre au plus de paroissiens possibles d’entretenir sa relation à Dieu en modifiant les horaires de messes de semaine, en ajoutant des temps d’adorations et de confessions en plus des activités habituelles.
Je vous souhaite à tous bon courage pour cette nouvelle année et n’oublions pas cette invitation de Jésus-Christ : “Ne crains pas, crois seulement.”
P. Jean-Xavier +
6 Juillet 2025
Jésus leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » (Matthieu 6, 31)
Après une (très) riche année pastorale marquée par le (énième) changement de pasteur, la célébration des 150 ans de la fondation de notre paroisse et d’autres changements moins voyants mais non moins réels, vient le temps de vacances bien méritées !
Ce temps est toujours attendu par les plus petits et les plus grands pour un changement de rythme, après des mois plus que chargés par la vie quotidienne. Mais il s’agit également d’un temps compliqué pour notre vie de foi et la tentation est là, pour chacun, de mettre Dieu de côté, voire de l’oublier, alors que paradoxalement nous avons plus de temps disponible.
Alors naturellement, notre relation à Dieu va être différente pendant ces 2 mois, mais il faut anticiper. Nous organisons nos vacances avec soin : la garde des enfants, les jours de congés posés depuis longtemps, la gestion des trajets, le budget… Et Dieu, où est-il ? Quelle place je lui donne pendant ce temps ? Peut-être en lisant l’évangile du jour (1 minutes de temps) via des applications comme AELF ? En allant visiter sur mon lieu de vacances une église ou une abbaye ? En déposant un cierge dans un lieu saint avec mes intentions ? En prenant une journée au calme pour faire un point sur ma foi ? En visitant une personne qui sera isolée ? En lisant un livre spirituel ?
Il y a de très nombreuses façon d’accorder une place à Dieu pendant les vacances, sans pour autant finir moine chartreux ! Mais pour cela il faut que nous décidions de nous arrêter, de nous poser la question et d’agir !
Nous savons que Dieu est fidèle mais que cela est davantage sujet à caution en ce qui nous concerne, alors n’oublions pas que même en vacances nous sommes toujours enfants de Dieu et toujours chrétiens !
P. Jean-Xavier +
29 Juin 2025
Déjà 150 ans !!!
Dimanche dernier nous avons eu la joie de vivre l’anniversaire des 150 ans de notre paroisse. Malgré la chaleur, malgré les mariages/baptêmes/confirmations, nous étions nombreux à rendre grâce à Dieu pour ce don de la foi dans notre quartier et dans nos familles.
Ce dimanche, nous avons pu toucher cette réalité de l’Église : “Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.” (1P 2, 5). Ici l’apôtre Pierre nous rappelle que l’Église n’est pas un ensemble de bâtiment ou une institution humaine, mais avant tout le Peuple de Dieu convoqué par son Créateur et Sauveur, avec pour mission l’annonce de l’Évangile : “Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.” (1P 2, 9).
Cette mission n’est pas portée par les consacrés seuls, mais par l’ensemble des baptisés chacun à notre niveau et selon notre état de vie, car notre foi ne doit pas être dans notre liste de hobbies du weekend, mais l’élément centrale de notre vie. Le Christ l’annonce clairement : “Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.” (Mt 10,32-33). Ce n’est pas tant une condamnation du Christ qu’une invitation à devenir meilleur et à se rapprocher de Celui qui a donné sa vie pour nous.
Un immense merci à tous ceux qui ont participé à la réalisation de cette magnifique journée : chants, ménage, cuisine, prêt de barbecue ou de parasol, goodies, fleurissement de l’église, temps, services, organisation, prière ou simple présence fraternelle. Mais pensons aussi à ceux qui nous ont précédé dans cette église et qui ont transmis la foi : “Nous sommes des nains assis sur des épaules de géants (Benoît de Chartres)“.
Rendez-vous pour les 200 ans de la paroisse du Saint Sacrement ! (Si Dieu nous prête vie…)
P. Jean-Xavier +
22 Juin 2025
La communication, c’est important
Bonjour à tous,
Je m’appelle Noélie Haro, et j’ai été la stagiaire en communication de notre paroisse pendant 6 semaines. Mon stage touche maintenant à sa fin et je souhaitais partager avec vous mon expérience et les raisons de mon choix.
Pourquoi faire son stage dans une paroisse, me direz-vous ? Parce que je pense que la communication a son importance : elle nous permet de partager notre foi, d’informer sur les activités de la paroisse et de rassembler les gens en créant un sentiment d’appartenance.
Et plus largement, je voulais apporter ma pierre à l’édifice. Je pense fermement que pour que notre communauté continue de prospérer, il est crucial que chacun d’entre nous agisse à son échelle. Que ce soit en participant aux événements, en mettant nos compétences au service de la paroisse, ou simplement en étant présents, nous pouvons tous contribuer.
Je tiens à exprimer ma gratitude pour l’accueil chaleureux. Cette expérience a été enrichissante et je suis reconnaissante d’avoir pu en faire partie.
Merci de m’avoir lue.
Que Dieu vous bénisse,
Noélie Haro
15 Juin 2025
Je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lys, et il poussera des racines comme le Liban. ” (Osée 14 : 5)
En rassemblant, pour soutenir le culte, des éléments issus de la nature, le service des fleurs témoigne de l’admiration que nous partageons pour la création. Par sa beauté, son renouvellement, sa force vitale, c’est un modeste écho du Père, qui nous décentre. Pour être en cohérence avec cela, j’utilise des plantations du jardin, pour ne pas risquer de nous situer dans une démarche “de consommation”. Pour les achats, production et vente locales et indépendantes sont privilégiées, avec le marché.
Ces éléments naturels sont agencés pour vous parler autrement d’un texte, du sens d’une fête… Chaque composition porte une prière initiale. Elle vise à faciliter la mise en relation avec le Dieu Trinité, de tous ceux que ce bouquet rencontrera – et qui rencontreront ce bouquet ! C’est une aide à la prière pendant la messe, mais aussi un geste d’accueil et de soutien pour ceux et celles qui s’arrêtent dans notre église.
Un immense merci pour vos contributions : les dons, parfois anonymes, les encouragements, sont allés en se multipliant et sont remarquables. De plus, Anne-Yvonne fleurit régulièrement la Vierge à l’enfant, et j’ai bénéficié à Pâques de l’aide de Florence.
Que vous ayez un quart d’heure pour passer de temps en temps, ou deux heures par mois … Que vous souhaitiez venir en relais du fleurissement principal certaines semaines, ou vous occuper personnellement d’une chapelle, ou encore aider au jardin … Ce service, dépourvu de toute réunion, saura s’adapter à vos contraintes, pour vous offrir de formidables moments en église. Des formations sont prodiguées par le diocèse et prises en charge, comme les achats, par la paroisse. Elles n’ont rien d’obligatoire ; beaucoup de choses sont possibles très simplement.
Merci pour votre attention et bonne semaine à toutes et à tous !
Clarence Paradas
Si vous souhaitez rejoindre le service du fleurissement, vous pouvez contacter le secrétariat.
8 Juin 2025
Sans l’Esprit Saint…
Sans l’Esprit Saint,
Dieu est loin, le Christ reste dans le passé, l’Évangile est une lettre morte,
l’Église une simple organisation, l’autorité une domination, la mission une propagande, le culte une évocation,
et l’agir chrétien une morale d’esclave.
Mais en Lui :
le cosmos est soulevé et gémit dans l’enfantement du Royaume,
le Christ ressuscité est là, l’Évangile est puissance de vie,
l’Église signifie la communion trinitaire, l’autorité est un service libérateur, la mission est une Pentecôte, la liturgie est mémorial et anticipation,
l’agir humain est déifié.
Ainsi soit-il.
Du Métropolite Ignatios de Lattaquié (1920-2012) appelé également Patriarche Ignace IV d’Antioche
qui fut le Primat de l’Eglise Orthodoxe en Syrie, au Liban, en Irak et au Koweït de 1979 à 2012.
25 Mai 2025
“Pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite” Jn 15, 11
La liturgie des prochaines semaines va orienter de plus en plus notre regard vers la fête de la Pentecôte et le don de l’Esprit Saint, sans lequel il ne peut y avoir de vie chrétienne. Un des fruits du Saint-Esprit est la joie.
Quelle est la source de cette joie ? Je sais que je suis aimé d’un Dieu : ” tu as du prix à mes yeux et je t’aime ” (Isaïe 43, 4), même si c’est de la folie ! Dieu me promet le Salut, et par les dons de l’Esprit Saint, il me soutient dans ma vie quotidienne en me faisant grandir dans la Foi, l’Espérance et la Charité.
Une des plus simples incarnations de cette joie chrétienne et la figure de saint Philippe Néri. Il vient à Rome à l’âge de 20 ans en 1535, dans un contexte extrêmement troublé : sac de Rome par Charles Quint, grandes inondations du Tibre, fin de la Renaissance, Réforme Protestante et début de la Réforme Catholique. La Cité Éternelle était considérée comme un lieu de perdition et le dernier endroit pour un croyant, et c’est le lieu que choisit Philippe.
Le fondateur de l’Oratoire éponyme a toujours été libre. Libre des ambitions familiales, libre du regard de ses contemporains, libre du regard du monde en général. Seul comptait pour lui la place de Dieu dans la vie quotidienne, avec une compréhension particulière du rôle de l’Esprit Saint dans la vie du croyant, qui s’est traduit par une foi aussi joyeuse que naturelle malgré les épreuves. Un caractère joyeux, couplé à cette présence permanente de l’Esprit, a marqué de façon si particulière ses contemporains qu’il est canonisé très rapidement après sa mort, et qu’il est nommé patron secondaire de Rome, après les Apôtres Pierre et Paul.
De plus en plus d’Oratoires sont fondés selon cette approche simple et joyeuse de la religion chrétienne, qui n’appelle pas à l’héroïsme mais à la fidélité simple et aimante. C’est ce que nous essayons de vivre avec 2 autres prêtres du diocèse de Lyon. Lundi 26 mai, une messe solennelle sera célébrée en son honneur à 19h à l’église de la Rédemption dans le 6e.
P. Jean-Xavier +
18 Mai 2025
“Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.” (Mt 7,7).
Je voudrais ajouter à cette parole d’Évangile : “donnez et vous recevrez”.
Il y a une dizaine d’année, pour la Pentecôte, le prêtre parlait dans son homélie du Sacrement de Confirmation, qui fait de tout baptisé un disciple missionnaire du Christ. Je me suis surprise par cette réflexion : “Seigneur que veux-tu que je fasse pour toi ?”. Il me fallait mettre une petite pierre à l’édifice ; membre de l’Église, membre du Corps du Christ, il me fallait agir pour participer à la vie de ce Corps. Une mission dans la Paroisse va me permettre de vivifier ma Foi tout en me mettant au service du Seigneur : je vais m’impliquer dans le catéchuménat.
Accompagner un catéchumène, c’est se mettre à son écoute, marcher à son pas. C’est l’accueillir là où il en est de sa vie, de son cheminement. L’aider à connaître qui est Dieu, et son projet pour l’Homme, porter la voix de l’Église et le message des Écritures. C’est répondre à beaucoup de questions, souvent très profondes, parfois naïves et par là-même très touchantes. Il me faut pour cela me questionner sans cesse sur ma propre foi ; et en témoignant, faire une relecture de ma vie, voir comment le Seigneur agit pour moi, dans mes épreuves et dans mes joies. C’est aussi me laisser interpeller par le regard et la parole de ces frères et sœurs, un regard neuf et des paroles qui bousculent parfois. Oui, ma foi est plus forte et vivante que jamais, et c’est à travers vous, chers catéchumènes, que j’avance avec joie sur le chemin qui mène à Dieu. Donner un peu de temps au service de la Paroisse, cela nourrit ma Foi, en profondeur, et je reçois du Seigneur une joie emplie de sérénité.
“Seigneur que veux-tu que je fasse pour toi ?”
Danielle Brazzalotto, référente catéchuménat
11 Mai 2025
Le cri a retenti place Saint-Pierre. Depuis ce jeudi 8 mai, l’Eglise catholique a un nouveau Pape, l’américain Robert Francis Prevost.
Dans la continuité avec le Pape François, il a invité les catholiques à cheminer ensemble et à constituer une Eglise ouverte, accueillante et en dialogue.
27 Avril 22025
Décès du pape François
Lundi de Pâques, à 7h34, le pape François a achevé sa mission de pasteur de l’Eglise du Christ, un pontificat marquant pour l’histoire récente de l’Eglise.
Il y a de nombreux courants de pensées dans le Peuple de Dieu et tous ont un avis personnel sur le ministère de François mais cela ne doit pas entrer en ligne de compte. La mission de chaque baptisé est de confier à Dieu l’âme du pape : “priez pour moi” demandait souvent le successeur de Pierre.
Prions également pour le conclave qui se réunira dans les prochains jours. Nous avons tous des avis différents sur la façon dont l’Eglise devrait être gouvernée, mais la question qui compte celle-ci : quel est le projet de Dieu ?
Alors, frères et sœurs, prions pour le conclave des cardinaux afin que ce soit la volonté de l’Esprit Saint qui prime et non celle des hommes. “Que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne” (Lc 22, 42)
P. Jean-Xavier
20 Avril 2025
Les Trois Jours Saints : de la Mort à la Résurrection
Nous savons que le Christ a vécu la passion il y a bientôt 2000 ans, et pourtant, de façon mystérieuse, nous revivons aujourd’hui en 2025, dans notre paroisse, ces trois jours qui ont changé l’histoire de l’humanité.
Dans le Jardin des Oliviers, après la Cène, le Christ se retrouve seul et la part humaine de Jésus supplie son Père de lui épargner le supplice de la Passion : “Père, si cette coupe peut passer loin de moi“. Mais la part divine de Jésus sait que c’est le moyen choisi par Dieu pour démontrer, de façon grandiose, Son amour pour l’humanité qui allait à sa perte : “cependant non pas ma volonté mais ta volonté“.
Ce sera la longue marche de la Passion. Mais nous ne devons pas nous arrêter à ce scandale ou nous mortifier de façon malsaine, nous devons aller jusqu’au bout, jusqu’à la Nuit Très Sainte de Pâques.
Sans la Résurrection, la croix n’est qu’un échec, la victoire des Ténèbres et de la Mort. Nous devons prendre le Mystère Pascal dans son ensemble : mort et résurrection du Dieu-Homme.
Depuis 2000 ans nous sommes sauvés ; ce n’est pas une promesse pour un avenir incertain ou douteux qui serait, comme l’horizon, toujours inatteignable. Nous sommes le peuple des sauvés dit la liturgie, et c’est cela le secret de la joie chrétienne : “Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.” (1Jn 5, 11-12).
Qu’à travers nos actes et notre témoignage, le monde découvre l’Amour de Dieu pour ce monde et la victoire du Ressuscité !
P. Jean-Xavier
13 Avril 2025
« Ne crains pas, c’est moi [Dieu] qui te viens en aide » (Isaïe 41, 12-13)
Chers frères et sœurs paroissiens,
Nous célébrons ce dimanche 13 avril 2025 la messe des Rameaux. C’est le dernier dimanche du Carême qui annonce la semaine sainte, semaine durant laquelle nous allons suivre les derniers instants de Jésus-Christ, de son entrée salomonienne dans Jérusalem, à sa Passion et Résurrection. Et comme bon nombre de catéchumènes rattachés à l’Eglise catholique, c’est à l’aune de la célébration de sa mort et de sa résurrection que je me ferai baptiser lors de la Vigile pascale. Avec vous dans l’attente et dans la joie.
Mais quelle joie lorsque l’on s’apprête à célébrer le supplice d’un innocent, malgré la résurrection. Vais-je devoir aussi mourir devant vous ? Souffrir La Crucifixion ? Suivre Dieu doit-il devenir une source d’angoisse et de douleurs pour moi ? Bien évidemment non. Mais alors que vais-je/allons-nous faire ? Que vais-je éprouver ? Qu’est-ce que ce baptême symbolise dans ma vie au terme de ces 40 jours de jeûnes ? Que vont devenir mon passé, mon présent, mon avenir ?
Même si nos rites actuels diffèrent de celle de l’Eglise primitive (mon sacrement arrive au terme de 2 ans et demi d’initiation, il ne fut pas l’antre de celle-ci), l’objet ultime du baptême reste le même : placer Dieu et son Fils Jésus-Christ dans sa vie après un choix fatidique, celui de vivre avec ou sans Dieu créateur du monde. Mais quelle utilité de Dieu et Jésus pour ma vie ? Enfant il m’a été facile de vivre sans Dieu dans le monde. Ma vie sera-elle alors plus facile ou au contraire plus difficile avec Dieu. D’ailleurs vaut-il mieux préférer la facilité ou la difficulté en générale ? Et ce temps de carême qui nous met dans le devoir de la difficulté de sortir de nos habitudes annuelles, l’aime-t-on ? Ce que je sais, c’est que mes dernières années de ma vie sans Dieu ni Jésus furent plutôt difficiles, et que Dieu et Jésus m’ont sorti de ces difficultés. Et que je préfère aujourd’hui participer au sein de l’Eglise catholique à la recherche essentielle et perpétuelle de Dieu et Jésus, dont le baptême marque une étape.
Dans la joie de célébrer avec vous le mystère pascale samedi 19 avril.
Mickael Massey
06 Avril 2025
“Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font” (Lc 23, 34)
Alors que nous allons rentrer en ce 5e dimanche de Carême dans le temps de la passion, que la lumière de Pâques se devine à l’horizon, que bientôt les paroisses vont être prises d’assaut pour les confessions, il est temps de faire un point sur notre rapport à la miséricorde de Dieu.
Les plus vieilles représentations de Dieu dans l’Ancien Testament sont celles d’un Dieu Sauveur, celui qui libéra les Hébreux de l’esclavage d’Egypte ; dans la foi chrétienne, nous voyons en Dieu celui qui libère l’humanité des péchés par le sacrifice de la croix.
Mais est-ce que j’ai conscience d’avoir besoin d’être sauvé ? Ai-je des choses que je regrette ? Y-a-t-il des choses dont j’ai honte ? Quels sont les péchés qui m’éloignent de Dieu, du prochain ou de moi-même ?
“Le juste pèche sept fois le jour” (Pr 24,16). Nous chutons tous les jours, c’est la réalité humaine, et face à ce constat nous avons deux possibilités : nous mentir à nous-même ou nous en remettre à l’amour du Christ.
La confession n’est pas un tribunal, ni un moyen aussi inconfortable qu’humiliant de nous mettre en règle. La confession est une expérience de la tendresse de Dieu, comme le père qui attend le Fils prodigue et qui le prend dans ses bras en le couvrant de baisers (Lc 15, 20). Pour résumer, la confession c’est un pécheur qui vient demander pardon à un Dieu qui a donné sa vie pour lui, par l’intermédiaire d’un autre pécheur. Ne voyons pas la confession comme une corvée, mais comme une libération, voire une guérison, sans jugement, et remplie d’espérance ! Si ma dernière confession remonte à longtemps, ou si j’ai oublié comment ou que je ne sais pas m’y prendre, je le dis simplement au prêtre qui sera heureux de m’aider.
“Car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses“. 1jn 3, 20
P. Jean-Xavier +
30 Mars 2025
“Réjouis-toi, Jérusalem !
C’est par ces mots que commence l’introït du 4e dimanche de carême appelé également dimanche de Laetare.
Ce dimanche représente une étape importante dans notre cheminement vers Pâques puisque, dans deux semaines, nous vivrons le dimanche des Rameaux. Ce sera aussi, dans toutes les paroisses qui accueillent des catéchumènes, les deuxièmes scrutins.
Comme le dimanche de Gaudete dans le temps de l’avent, le dimanche de Laetare se situe à peu près au milieu du Carême, la liturgie de l’Église nous invite à le vivre comme un temps de pause dans notre démarche de conversion et nous fait deviner la lumière de la Résurrection qui pointe déjà à l’horizon. La couleur liturgique sera le rose et l’orgue sera davantage présent, avant de se taire jusqu’au début de la messe du Jeudi Saint.
Ce dimanche peut être l’occasion de faire un premier bilan de notre Carême. Avons-nous accordé davantage de temps à Dieu? Avons-nous agi concrètement pour notre prochain? Avons-nous pensé à faire des dons (en fonction de nos possibilités bien sûr…), sachant que l’argent récolté par la paroisse sera reversé à l’association Notre Dame des Sans-Abris de Gabriel Rosset, dont le procès en béatification a été initié par le Diocèse de Lyon.
« Réjouis-toi, Jérusalem ! Et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez : soyez dans le bonheur réjouissez-vous avec allégresse, vous qui avez été dans la tristesse : vous pouvez bondir de joie et vous rassasier du lait de consolation qui est pour vous. »
P. Jean-Xavier +
23 Mars 2025
« Si tu savais le don de Dieu… »
Cette année, nous aurons de nouveau la joie de vivre un baptême, celui de Mikaël, lors de la très sainte nuit de Pâques, ce qui veut dire que nous prendrons pour les 3ème, 4ème et 5ème dimanche de Carême les textes liturgiques de l’année A.
Aussi ce dimanche nous allons entendre l’évangile de la samaritaine, en Jean, et voir le Christ rejoindre cette femme au banc de la société de son époque et la faire grandir : « si tu savais le don de Dieu, c’est toi qui me demanderais à boire » (Jn 4).
Redécouvrons ensemble ce don de Dieu pour chacun de nous, un Dieu qui ne nous écrase pas par sa grandeur et sa perfection, mais qui se fait petit, pour nous rejoindre là où nous en sommes : « Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source ».
Redécouvrons ce Dieu qui vient nous libérer de tout ce qui nous alourdit ou nous éloigne de lui, de notre prochain et de nous-même, ce Dieu qui vient nous prendre par la main pour nous amener au cœur de l’amour Trinitaire, tel le Fils prodigue en St Luc que son père prend dans ses bras en « le couvrant de baisers ».
P. Jean-Xavier +
16 Mars 2025
La Société de St Vincent-de-Paul se présente.
Vous le savez sûrement : la Société de St Vincent-de-Paul a été fondée en 1833 par un Lyonnais, Frédéric Ozanam : avec lui, de jeunes laïcs s’engagèrent, désireux de mettre leur foi chrétienne en pratique au service des personnes pauvres ou isolées, mission toute évangélique à laquelle Jésus nous invite : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez recueilli (…) ; malade et vous m’avez visité » (Mt, 25, 35-40). La visite, que ce soit à domicile, à l’hôpital ou en maison de retraite, est d’ailleurs l’expression première de la démarche vincentienne qui se définit comme une rencontre et une relation.
Placée sous le patronage du charitable « Monsieur Vincent » et désormais répandue dans le monde entier (plus de 140 pays), la Société de St Vincent-de-Paul s’organise en petites équipes, dites « conférences », groupes de ressourcement spirituel et de partage d’expérience. Les activités de ces groupes sont diverses mais toujours implantées dans un quartier, autour d’une paroisse. C’est ce qu’on appelle « la charité de proximité ». Un exemple : la conférence liée à la paroisse du St Sacrement est organisée pour visiter à domicile, en EHPAD, ou encore pour faire des lectures à la résidence Oméris. D’autres liens se sont également tissés bien au-delà, avec une conférence jumelle du Liban qui a beaucoup à faire… et qui donne dans les difficultés vécues une belle preuve de foi en action.
Le temps du Carême est favorable pour le dire : la Société de St Vincent-de-Paul et notre conférence ont besoin de trouver de nouveaux bénévoles pour pouvoir développer nos activités et aussi de connaître les personnes qui voudraient être accompagnées. Celles et ceux d’entre vous qui se sentent appelés à répondre à cette demande peuvent s’adresser à moi ou aux membres de notre conférence.
Société de St Vincent-de-Paul
Hervé Bories – Conférence “Part-Dieu / Saint Sacrement” – Téléphone : 06 07 08 60 59 – e-mail : hbories@gmail.com
9 Mars 2025
40 jours pour passer des cendres à la Renaissance
Non, il n’y a pas 40 jours entre le mercredi des cendres et Pâques mais plutôt entre les cendres et le début de la Semaine Sainte. Pour pouvoir rentrer dans ce temps de Carême il est important de se rappeler à quoi il sert.
Naturellement nous allons tous nous éloigner de Dieu, c’est la tendance universelle de l’humanité et nous sommes obligés de faire des efforts régulièrement pour revenir à Dieu et réorienter notre vie. Pâques est le cœur de notre foi, c’est le moment où nous célébrons la mort et la résurrection du Fils de Dieu fait Homme. Ce jour-là nous faisons mémoire de la folie amoureuse de Dieu pour chaque être humain. C’est lors de la nuit Très Sainte de Pâques que les catéchumènes recevront le baptême qui fera d’eux des enfants de Dieu, héritiers de la vie éternelle.
La façon dont nous vivrons notre Carême va conditionner la façon dont nous accueillerons la Pâques. Le pape François proposait les œuvres de miséricorde de la Bible qui peuvent nous accompagner pour ces prochaines semaines :
Les œuvres corporelles Les œuvres spirituelles
Donner à manger aux affamés, Conseiller ceux qui sont dans le doute,
Donner à boire à ceux qui ont soif, Enseigner les ignorants,
Vêtir ceux qui sont nus, Avertir les pécheurs,
Accueillir les étrangers, Consoler les affligés,
Assister les malades, Pardonner les offenses,
Visiter les prisonniers, Supporter patiemment les personnes ennuyeuses,
Ensevelir les morts. Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Joyeux Carême à chacun et prions particulièrement pour Mikaël qui recevra le baptême dans notre paroisse !
P. Jean-Xavier
2 Mars 2025
Tu es Petrus !
Alors que le pape François est hospitalisé au Gemeli et que toute l’Église catholique prie pour lui, cela peut être l’occasion de nous rappeler quel est le rôle du pape dans l’Église et dans notre foi.
Tous les évêques sont successeurs des apôtres et l’évêque de Rome est toujours considéré comme le successeur de Pierre, et par définition le premier parmi ses pairs.
Dans l’évangile, le Christ interroge les douze sur la façon dont il est perçu par les foules, puis sur la façon dont les disciples eux-mêmes le voient. Alors que les apôtres s’enferment dans le silence, seul Simon-Pierre, inspiré par l’Esprit Saint, se prononce et proclame : ” Tu es le Christ le Fils du Dieu Vivant ” (Mt 16, 16). Alors le Christ lui déclare : ” Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l’emportera pas contre elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » (Mt 16, 18-19).
Telle est la charge du pape : être la pierre sur laquelle est bâtie notre Église, avec la garantie que la puissance de la mort ne pourra pas la vaincre. Telle est la mission donnée par Dieu lui-même au pape : garder l’intégrité du message de l’évangile et faire l’unité du peuple de Dieu.
Aussi prions pour le pape car il est celui que l’Esprit Saint a choisi comme guide de son Église.
P. Jean-Xavier
Prière pour le pape :
Ô Dieu, dans la série des successeurs de Pierre tu as choisi ton serviteur François, comme vicaire du Christ sur la terre et pasteur de tout le troupeau ; fais qu’il confirme ses frères, et que toute l’Eglise soit en communion avec lui dans le lien de l’unité, de l’amour et de la paix, pour que tous les hommes reçoivent de toi, pasteur et évêque des âmes, la vérité et la vie éternelle. Amen
23 Février 2025
“Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent“
C’est par ces mots que commence l’évangile de dimanche, et ils nous montrent la folie de l’amour chrétien, une folie qui bien souvent nous dérange nous-même.
Dans la logique humaine, le but est de montrer sa force afin de se protéger et protéger les siens, pour se défendre de potentiels agresseurs, voire tout simplement de dominer l’autre pour en retirer un avantage quelconque : “l’homme est un loup pour l’homme” disait Hobbes en reprenant la vieille locution latine. Le Christ nous invite à davantage.
“Faites du bien à ceux qui vous haïssent“, ces mots ont été si troublants (ainsi que d’autres aspects de la foi) que les premiers chrétiens ont été appelé ‘ennemis du genre humain’ par les romains qui prônaient la force et la domination de Rome sur tous les peuples. Le Christ a inversé le système de valeur de l’humanité toute entière, nous faisant passer de notre regard blessé à celui, rédempteur, de Dieu, du joug du diable, qui veut dire ‘le diviseur’ à celui de Jésus-Christ, qui veut unifier toute la Création en lui.
Dans le Christ, l’amour est la valeur ultime, et plus encore puisque l’amour est tout, le début et la fin, l’Alpha et l’Omega, car “Dieu est amour” (1jn 4, 16).
Que cet amour soit pour nous une armure face au mal, mais aussi notre glaive pour atteindre le cœur de notre prochain (la suite lors de l’homélie de ce week-end !).
Père Jean-Xavier +
16 Février 2025
Là où est ton trésor
« Malheur à vous, les riches ! » Allons bon ! Avec des punchlines pareilles, on comprend pourquoi Jésus ne s’est pas fait que des amis ! Et l’on commence à calculer rapidement en soi-même le contenu de son compte bancaire en espérant n’avoir pas dépassé la limite autorisée…
Mais quelle est-elle, cette limite autorisée ? Jésus ne le précise pas, mais il ajoute une phrase assez terrifiante : « Car vous avez votre consolation ! » Pourquoi terrifiante ? Parce qu’elle met à nu les penchants profonds de notre cœur. Ce n’est pas le montant exact de mes biens qui est en cause, ni même ce que j’en fais, mais ce qu’il signifie pour moi. Qu’est-ce que j’attends de mon argent ? Certes, l’argent est nécessaire pour vivre, mais il ne préserve pas du malheur ni de la souffrance, il n’achète pas l’amour, il ne garantit pas le Salut. Dans la première partie des béatitudes, Jésus nous dit que notre récompense sera grande dans le ciel. Mais en parlant de consolation, il va plus loin : il affirme que nous serons comblés à la mesure de notre attente. Alors quelle est mon attente ?
« Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes », nous dit S. Paul. Si notre espérance ne dépasse pas les limites de notre vie terrestre, à quoi bon être chrétien ? Dans l’évangile de ce dimanche (comme dans tous les évangiles, d’ailleurs), Jésus nous invite à élever notre regard, à voir plus loin que le temps limité dans lequel nous enferment nos peurs et nos égoïsmes. « Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance ». Toute la Bible ne cesse de nous le marteler : sois sans crainte, n’aie pas peur, aie confiance. Nous sommes infiniment aimés par un Dieu infiniment bon et infiniment puissant. Là est notre joie, là est notre bonheur, là est notre trésor.
Elisabeth Vilain, ov
9 Février 2025
Message du Pape François à l’occasion de la XXXIIIe Journée Mondiale du Malade
« L’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5), elle nous rend même forts dans les épreuves.
Cette expression est consolante mais elle peut soulever des questions, en particulier chez les personnes qui souffrent. Par exemple, comment rester forts lorsque nous sommes touchés dans notre chair par des maladies graves, invalidantes, qui nécessitent peut-être des soins dont les coûts sont au-dessus de nos moyens ? Comment le rester quand, en plus de notre propre souffrance, nous voyons celle de ceux qui nous aiment et qui, tout en étant proches de nous, se sentent impuissants à nous aider ? Nous ressentons dans ces circonstances le besoin d’un soutien plus grand que nous : nous avons besoin du secours de Dieu, de sa grâce, de sa Providence, de cette force qu’est le don de son Esprit (cf. CEC 1808) …
… Chers malades, chers frères et sœurs qui portez assistance à ceux qui souffrent, vous avez plus que jamais en ce Jubilé un rôle particulier à jouer. Votre marche avec les autres est un signe pour chacun, « un hymne à la dignité humaine, un chant d’espérance » (Spes non confundit) dont la voix va bien au-delà des chambres et des lits des établissements de soins où vous êtes. Vous stimulez et encouragez dans la charité « l’agir harmonieux de toute la société », dans une symphonie parfois difficile à réaliser mais très douce et forte, précisément pour cette raison, capable d’apporter la lumière et la chaleur là où elle est le plus nécessaire.
Toute l’Église vous remercie ! Moi aussi, je vous remercie et je prie pour vous, en vous confiant à Marie, Santé des malades.
Pape François +
2 Février 2025
Mes yeux ont vu le Salut…
« Mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples » dit le vieillard Syméon en recevant l’enfant Jésus dans ces bras. Quel est donc ce salut offert à tous ? quelle est donc cette « lumière qui se révèle aux nations », et qui fait la gloire et la consolation d’Israël ? « Toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ. » (Eph 2, 6) Oui, tout le monde est concerné, parce que tout le monde est aimé de Dieu d’une manière qui dépasse notre imagination. Nous sommes tous appelés à vivre éternellement de la vie même de Dieu, tout simplement parce que nous sommes faits pour ça. À la résurrection, Dieu se donnera totalement à nous, et nous à lui. Ce don total de Dieu est un don sponsal, un don d’épousailles. Il n’y aura plus besoin du mariage : ce dont le mariage est le signe sera pleinement réalisé.
Il se trouve que certains, par exception, sont appelés à (essayer de) vivre dès ici-bas cet état, à être l’annonciation prophétique de ce qui sera notre condition à tous dans le Royaume. La valeur de la vie consacrée est de poser question : quel est donc ce Dieu pour lequel on est prêt à renoncer à ce quoi le monde aujourd’hui aspire le plus ? et quelle est donc cette vie éternelle dont certains prétendent vivre dès ici-bas ?
Devant une telle vocation, on se sent tout petit, parce que « nous pensons trop souvent que Dieu ne s’appuie que sur notre côté bon et gagnant, alors qu’en réalité, la plus grande partie de ses desseins se réalise à travers et en dépit de notre faiblesse » (Pape François, Patris corde). Impossible sans la grâce : il s’agit de nous laisser saisir et transformer par la grâce, d’accueillir notre pauvreté, non pas comme un obstacle, mais comme un tremplin, une opportunité : « Seigneur, tu le vois bien, je ne suis pas capable : viens toi-même vivre en moi ! ». Il s’agit, en réalité, de rester dans cet étonnement émerveillé du premier jour pour tant d’amour offert à tant d’indignité, pour cette intimité offerte à notre misère.
Elisabeth Vilain, ov
26 Janvier 2025
« Vous êtes corps du Christ » (1Co 12, 27)
Au moment où l’Eglise, et toute la famille chrétienne, est unie autour de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, la liturgie de ce dimanche nous invite à contempler avec saint Paul l’image de l’Eglise comme l’unique corps du Christ.
Il n’est pas sujet de se réjouir des multiples divisions qu’il y a eu au cours de l’histoire chrétienne, car chacune a été l’occasion de blessures profondes et à plusieurs reprises de guerres sanglantes, mais plutôt de voir ce qui va nous réunir aujourd’hui : l’annonce de l’Amour infini de Dieu pour chaque être humain sur cette terre.
Cette image du corps du Christ marche pour l’Eglise universelle, mais aussi pour notre petite portion de cette même Eglise qui est au Saint Sacrement. Chaque membre de notre paroisse est différent, chacun a une histoire qui lui est propre, chacun porte ses blessures et ses joies mais nous sommes tous unis autour du Christ mort est ressuscité pour notre Salut, ce qui est le cœur de notre foi. Chacun d’entre nous doit collaborer au corps du Christ. Que celui qui peut agir, agisse. Que celui qui ne peut plus agir prie pour ceux qui agissent, et comme le dira saint Paul, c’est ainsi « que va s’édifier le corps du Christ » (1Co 14, 5). Chacun doit travailler avec les autres dans l’unité et le respect réciproque, car c’est un commandement que nous donne le Christ : « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on saura que vous êtes mes disciples » (Jn 13, 35).
Que les 150 ans de notre paroisse soient l’occasion de renforcer la cohésion de notre corps paroissial pour que nous puissions avancer dans la même direction !
« Que tous soient Un ! » (Jn 17, 21)
P. Jean-Xavier +
19 Janvier 2025
2025, une année particulière…
Avons-nous de quoi nous réjouir en cette nouvelle année ? De nombreuses guerres ensanglantent notre planète, des événements climatiques de plus en plus violents, une pauvreté galopante, sans parler de tous nos combats personnels ; mais comme le disait Thérèse de l’Enfant Jésus : « je sais qu’au-delà des nuages le soleil brille ».
Cette année, l’Église va vivre une année jubilaire sur l’espérance, Paray-le-Monial fête les 350 ans des apparitions du Christ à Ste Marguerite-Marie, le sanctuaire d’Ars célèbre les 100 ans de la canonisation de St Jean-Marie Vianney, mais surtout la paroisse du Saint Sacrement de Lyon va vivre les 150 ans de sa fondation !!!
Malgré tous les défis qui nous attendent, cette année sera aussi un temps de grâce particulière si nous le voulons. 150 ans de présence chrétienne dans notre quartier, 150 ans que des baptisés ont fait rayonner la Bonne Nouvelle du Christ ! Maintenant c’est à notre tour de faire connaître ce message.
Cette année sera l’occasion pour nous de redécouvrir notre paroisse et de la faire connaître dans notre quartier. Aussi l’EAP a décidé de créer une équipe pilote avec toutes les âmes de bonne volonté qui veulent s’investir dans ce projet et qui culminera le 22 juin 2025. Nous vous proposons une réunion le dimanche 2 février à l’issue de la messe pour lancer ce projet. Venez avec vos talents, vos idées ou simplement votre espérance !
N’ayons pas peur car comme le dit saint Luc (Act 1, 8) : « vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins dans le quartier, dans le 3e arrondissement, dans tout Lyon, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Ou quelque chose de ce genre…
P. Jean-Xavier +
12 Janvier 2025
La Vie Eternelle est déjà commencée
Nous inaugurons cette nouvelle année civile avec deux fêtes majeures : l’Epiphanie et le Baptême du Christ.
L’Epiphanie est la reconnaissance officielle de l’Incarnation, ainsi que l’ouverture du Royaume de Dieu aux nations. Autrement dit : toute l’humanité est aimée de la même façon par Dieu, tous nous sommes sauvés de la même manière (le mystère pascal) et tous nous sommes appelés à la même Vie Eternelle.
Le baptême du Christ clôt le temps de Noël et inaugure le temps ordinaire, qui est tout sauf ordinaire puisqu’il s’agit du temps de la grâce : toutes les promesses sont accomplies, nous sommes sauvés et la promesse de la Vie Eternelle se réalise de notre vivant. Avec le baptême du Christ, nous sommes invités à redécouvrir notre propre baptême qui est bien différent de celui du Christ (cf. l’homélie de ce weekend). Que représente pour moi mon baptême ? Que m’apporte-il dans ma vie quotidienne ? L’occasion pour nous de redécouvrir notre propre dignité d’enfant de Dieu…
Aussi en cette fête du baptême du Christ, voici une intention pour toute notre communauté : nous allons avoir la joie de célébrer le baptême de deux adultes lors de la nuit de Pâques, Bastien et Mikaël. Prions pour eux dans la dernière ligne droite avant leur entrée dans la famille des enfants de Dieu. Les derniers mois sont souvent compliqués, aussi prions pour eux et veillons sur eux en les entourant de notre présence fraternelle. N’oublions par la parole du Christ : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13, 35).
P. Jean-Xavier +